Votif présent => Pour un objet au pluriel,
on ajoute -tü :
ainütü, aihütü, ailütü, aigünütü,
aizünütü, aizünütüe, ailütüe
: si je les mangeais : ainütü jan... Votif futur => Pour
un objet au pluriel, on change -ez- en -etz- : ainetza, aihetza, ailetza
Aileza ikus azkenean ! Qu'il
le voie à la fin !
Behin aigünütü harat eraman, ikus dezen zer den presontegia.
[prejuntegia] : Puissions nous les emmener là-bas une fois
pour qu'ils voient ce qu'est la prison.
Oharra : Le prolatif le plus usité est en
fait le génitif locatif classique, le moins usité est
la forme normale.
Sos franko, eni, eman ditazü : il m'a donné, à
moi, beaucoup d'argent
Zuentako dükezü besta : la fête sera pour vous
Nitaz trüfatü da erakaslea : le maître s'est moqué
de moi
Zütan amodioaren süa piztü düzü : Le feu
de l'amour s'est allumé en vous (=> vous)
Hiri lana, eni ogia : à toi le travail, à moi le pain
Ez düzü ene beharrik ? Vous n'avez pas besoin de moi ?
4.Aritzeak
Lehen ürratsak
Lehen(go) gizonak Afrikan sortü dira. Horko bizizaleak
gorilen kusiak [kujiak] beitziren. Bai, bena nola haietarik berezi
ziren, behar dügü orai ikusi. Denbora hortan, milaka urte
haraitzina (gibelera [gibele'a]), Afrikako bizizaliek, gorilak beitziren,
frütü eta osto baizik ez züen jaten. Haien sabelak,
horren jatez kostümatü ziren eta segürki sabeleko barnekuak
azkar ziren holako apaiden igaranazteko. Ez ziren batere pentsamentükan
ari, ez beitzüen beharrik. Ordüan, bürühüna
ttipia züen.
Les premiers hommes sont nés en Afrique.
Car les habitants de ce lieu étaient les cousins des gorilles.
Oui, mais, comment ils étaient devenus différents, nous
devons maintenant le voir.
En ce temps là, beaucoup de milliers d'années auparavant,
les habitants d'Afrique, parcequ'ils étaient des gorilles,
ne mangeaient que des fruits et des feuilles. Leurs ventres s'étaient
habitués à manger cela et sûrement que leur entrailles
étaient solides pour assimiler ces types de repas. Ils ne pensaient
pas du tout, car ils n'en avaient pas besoin. Alors, leur cerveau
était petit.